Investor Presentaiton
(-26,9%), de l'extraction minière (-4,8%), des industries
agroalimentaires (-1,3%) et des autres industries manufacturières
(-0,4%).
Le secteur tertiaire ressortirait à 1,8% en 2020 contre 4,9% en 2019
grâce à la hausse des télécommunications (+30,3%) en dépit de la
baisse au niveau des transports (-1,8%), du commerce (-0,6%) et des
autres services (-1,1%).
Les droits et taxes nets de subventions connaîtraient une décélération
et se situeraient à 1,6% contre 5,0% en 2019 en lien avec l'arrêt ou la
baisse de certaines activités du fait de l'apparition de la Covid-19.
Tableau 2: Répartition du PIB par secteur d'activités en 2020
PIB
Total
Primaire Secondaire Tertiaire
Non
Marchand
Droits et
taxes
Croissance (%) -1,3
Pondération (%)
Contribution à la
1,6
1,8
7,0
1,6
15,4
21,1
47,0
9,1
7,4
1,8
100
-0,2
0,3
0,9
0,6
0,1
1,8
croissance du PIB
Source: MEF/DGE/DPPSE
Au niveau de la demande, la croissance serait tirée surtout par les
investissements (+9,3%) tandis que la consommation (-0,4%)
connaîtrait une baisse.
Les importations de biens et services seraient en baisse de 5,5% en
lien avec la chute des importations de biens de consommation en
valeur.
Les exportations de biens et services connaîtraient une baisse de
10,0% en raison d'une diminution des ventes en valeur << des produits
de l'agriculture industrielle et d'exportation », des << produits
manufacturés » et des « produits miniers >>.
En outre, il faut noter que les entraves au commerce international dues
aux mesures prises pour contenir la propagation de la Covid-19, ont
freiné les échanges internationaux de biens et services.
Par ailleurs, l'inflation progresserait de 1,0% en 2020 contre 0,8% en
2019 en raison notamment, des effets combinés de la baisse des prix
des produits importés et de la hausse des prix des produits locaux et
des effets pervers de la Covid-19. Mais, elle resterait contenue grâce
aux mesures prises pour approvisionner les marchés de biens de
consommation finale et à la poursuite de la politique de lutte contre la
cherté de la vie.
Les choix arrêtés en matière de finances publiques pour 2020
conduiraient à un déficit budgétaire de 5,9% du PIB contre 2,3% en
2019, en lien avec l'impact de la crise sanitaire engendrée par la
pandémie à coronavirus (Covid-19). En effet, les recettes totales et
dons sont estimés à 5 089,6 milliards (14,5% du PIB) face à des
dépenses de 7 174,1 milliards (20,4% du PIB). Ces niveaux de recettes
et de dépenses prennent en compte, en 2020, les recettes fiscales
affectées et les dépenses correspondantes non antérieurement
enregistrées dans le TOFE s'établissant à 207,0 milliards.
La bonne performance des recettes projetées serait liée à un bon
niveau de recouvrement des recettes fiscales qui passeraient de
3 972,3 milliards en 2019 à 4 191,5 milliards en 2020, soit un taux de
pression fiscale de 11,9% (y compris les recettes affectées).
En outre, les dépenses publiques continueraient d'être tirées par les
dépenses d'investissements qui représenteraient près de 27,2% de
l'ensemble des dépenses en 2020.
Rapport Économique et Financier pour le projet de Loi de Finances 2021
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