Investor Presentaiton
tient compte des avancements indiciaires, des recrutements
dans les secteurs clés tels que l'éducation et la santé et de
l'amélioration de la gestion des effectifs ;
les subventions et transferts qui sont chiffrés à 431,1
milliards, soit une hausse de 27,4 milliards de plus que leur
niveau de 2018 du fait notamment de la hausse des transferts
éducatifs/médico-sociales (+5,6 milliards), des transferts
alloués aux EPN (+11,7 milliards) ainsi que la subvention du
secteur électricité (+6,3 milliards);
les dépenses de fonctionnement qui se sont établies à 1 151,7
milliards, soit une hausse de 55,9 milliards par rapport à
2018;
les dépenses d'investissement qui ont été exécutées à hauteur
de 1 499,3 milliards contre 1 547,3 milliards en 2018. La
composante interne s'affiche à 952,5 milliards en hausse de
81,3 milliards par rapport à son niveau de 2018. Elles
concernent notamment les transferts opérés au profit du
Fonds d'Entretien Routier (FER) (14,2 milliards). Par
ailleurs, au titre des projets financés dans le cadre du Contrat
de Désendettement et Développement (C2D), il se dégage un
niveau d'exécution de 81,2 milliards contre 69,4 milliards en
2018.
les projets d'investissement financés sur ressources
extérieures ont été exécutés à hauteur de 521,9 milliards
contre 656,1 milliards en 2018. Ils se répartissent comme
suit:
o 414,5 milliards au titre des prêts projets ;
O
107,4 milliards de dons projets contre 114,6 milliards
un an plus tôt ;
les dépenses de consolidation de la paix et de la sécurité, ont
été exécutées à hauteur de 54,7 milliards contre 32,6
milliards en 2018, soit une baisse de 67,5%.
Au total, le déficit budgétaire pour l'année 2019 s'est établi à
785,5 milliards (2,3% du PIB) comparé à un déficit de 944,2
milliards (2,9% du PIB) un an plutôt.
La couverture de ce déficit a été assurée par les ressources
mobilisées sur les marchés monétaires et financiers sous régional et
international, ainsi que par les concours extérieurs.
Concernant les opérations de financement, le recours aux
marchés sous régional et international a contribué à mobiliser 1
486,6 milliards contre 1 452,3 milliards en 2018. Les différents
titres émis sur ces marchés comprennent 522,1 milliards d'emprunts
obligataires, 120,5 milliards de bons du Trésor, 339,8 milliards
d'obligations de Trésor et 504,1 milliards de prêts bancaires
internationaux.
La balance des paiements a enregistré un solde global
excédentaire de 465,4 milliards de francs CFA en 2019 après celui
de 284,6 milliards de francs CFA obtenu en 2018 en liaison avec
l'excédent enregistré au niveau du compte financier.
Le compte des transactions courantes a enregistré un solde négatif,
(-601,3 milliards; -1,8% du PIB), après celui de 2018 (-1 153,9
milliards; -3,6% du PIB). Ce résultat provient de la détérioration du
solde des revenus primaires (-2,9 % du PIB) et du solde des revenus
secondaires (-0,9 % du PIB) malgré l'amélioration du déficit de la
balance des services (-3,5% du PIB contre -4,0% du PIB en 2018).
La balance commerciale des biens a augmenté de 39,6 %, en lien
avec la bonne tenue des produits vendus à l'étranger. Les
exportations se sont considérablement améliorées et sont ressorties
avec un taux croissance de 10,4 %. Ce progrès s'explique par
l'augmentation, en valeur, des ventes de cacao fèves (+293,1
milliards), de cacao transformé (+74,2 milliards), de l'or non
monétaire (+173,7 milliards) et du caoutchouc (+112,0 milliards).
Rapport Économique et Financier pour le projet de Loi de Finances 2021
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