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29 V. vi. vii. viii. ix. 42. Plafonnement des primes par réglementation d'application à un montant actuellement fixé à 42 000 francs CFA 30 Obligation de présentation d'informations distinctes cette obligation s'applique également aux assureurs traditionnels qui souscrivent des polices de microassurance - ainsi qu'un certain nombre d'indicateurs de résultats propres à la microassurance Transparence des conditions des polices d'assurance et nombre limité d'exclusion Obligations plus strictes concernant les valeurs de rachat Traitement des demandes d'indemnité dans un délai de sept jours et réglementant cinq délais de 10 jours. La réglementation de la microassurance de la CIMA n'a pas encore eu d'impact notable. Cette réglementation, qui s'efforce à la fois de protéger le consommateur et d'inciter les assureurs à offrir des polices de microassurance (et aux prestataires de microassurance du secteur informel de rentrer dans le cadre du secteur formel), offre des incitations, mais impose aussi des conditions. Elle n'est pas bien comprise des assureurs de la région. Qui plus est, certaines de ses dispositions sont jugées porter à confusion; il n'est notamment pas établi clairement si les assurances dont les primes sont inférieures à 42 000 francs CFA sont automatiquement des microassurances et, par conséquent, sont assujetties aux nouvelles conditions, ou si ce plafond signifie simplement que les assurances assorties de primes plus élevées ne peuvent pas être considérées comme des microassurances. Dans tous les cas, les prescriptions supplémentaires semblent l'emporter sur les incitations pour de nombreux assureurs, parce que la réglementation n'a entraîné aucune augmentation du nombre de produits ou de prestataires de microassurance. Il est révélateur que CIF Vie, qui est la compagnie d'assurance constituée par le Réseau des Caisses populaires du Burkina dans le but avéré de fournir des services aux populations pauvres³¹, ait décidé non pas de se faire agréer en tant que microassurance, mais ait été constituée en tant que compagnie d'assurance traditionnelle. Les membres maliens de la Confédération des Institutions Financières, qui ont également l'intention de mettre en place une compagnie d'assurance pour fournir des services à ses membres, ne constitueront pas non plus d'entreprise de microassurance aux termes du Livre VII. Bien que le Mali ait bénéficié de l'arrivée sur le marché de produits de microassurance novateurs au cours des dernières années, rien n'indique que ces produits aient été motivés par les dispositions du Livre VII ou que la microassurance au Mali (ou dans la région de la CIMA en général) soit plus dynamique que dans d'autres pays qui n'ont pas promulgué de réglementation concernant la microassurance. La plupart des compagnies d'assurance non-vie au Mali ne sont que faiblement intéressés par la microassurance à ce stade, et n'ont établi aucun plan particulier pour pénétrer sur ce marché ; la situation tient également au fait qu'elles ne peuvent pas offrir des assurances- vie qui sont plus faciles à fournir aux ménages ayant de faibles revenus que des assurances sur les biens. Par ailleurs, contrairement à d'autres pays de la région comme le Sénégal ou le Cameroun, ni la CIMA ni les bailleurs de fonds n'ont lancé de projets visant seulement à stimuler la microassurance au Mali. 30 Les montants des microprêts peuvent atteindre 10 millions de francs CFA au Mali, montant qu'il peut être difficile d'assurer moyennant une telle prime 31 « L'assurance au service des plus démunis >> http://www.cif-ao.org/spip.php?article74
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