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7 par une Direction d'assurances comme dans les autres pays, mais par une Division d'assurances faisant partie du Trésor. Cela signifie que chaque communication -à l'intérieur du ministère des Finances, au sein de la CIMA et avec le secteur des assurances - doit passer par le directeur du Trésor, ce qui ralentit et dilue le processus de prise de décision. Sa structure semble également contraire au deuxième principe des ICP (ICP 2) qui dispose que l'organe de contrôle doit être indépendant sur le plan opérationnel, ce qui signifie notamment qu'il doit être à l'abri de toute influence politique et gouvernementale. ICP 2 recommande également une structure de gouvernance qui permet de faire remonter et régler les problèmes rapidement. Il serait aussi souhaitable que la structure actuelle soit conforme à ICP 1 (Objectifs, pouvoirs et attributions de l'organe de contrôle), qui dispose que la législation primaire attribue des pouvoirs adéquats à l'organe de contrôle pour lui permettre de procéder à ses activités de supervision. Le fait que l'organe de contrôle des assurances n'est pas une direction a de surcroît un impact négatif sur la manière dont ce rôle est considéré par le public et par les institutions qu'il supervise. Cela entrave le rôle de développement que l'organe de contrôle souhaite jouer et qui pourrait revêtir la forme d'un appui aux efforts déployés dans tout le secteur des assurances pour accroître la qualité (par exemple en renforçant les règles comptables applicables par les intermédiaires et les capacités dans les fonctions annexes, d'audit, de collecte des impôts et d'arbitrage) et pour soutenir des communications de masse et des campagnes d'information sur les assurances (par exemple en instaurant une journée annuelle d'information sur les (micro)assurances). On a pu constater dans d'autres pays que c'est la poursuite systématique d'initiatives nationales de développement de la microassurance qui permet le mieux d'étendre la portée des services d'assurances dans des secteurs jusque-là non desservis ; l'expérience montre que ce type d'initiative produit les meilleurs résultats lorsqu'elle est parrainée par un organe de contrôle des assurances jugé robuste et indépendant comme l'IAIS le recommande. 12. Le Mali se distingue d'autres pays également en ce qui concerne le coût des activités de contrôle. Les assureurs maliens doivent verser 2% de leur chiffre d'affaires pour financer les activités de contrôle, soit un pourcentage plus élevé que celui perçu dans les autres pays membres de la CIMA, qui est généralement de 1,5 % pour les assureurs non-vie et de 1% pour les assureurs vie, et parfois plus faible. Il n'est pas évident que ce coût imposé au consommateur produise des ressources suffisantes pour l'organe de contrôle, comme le requiert ICP 2. 13. Un certain nombre de groupes d'assurance internationaux opèrent au Mali. Sur les 11 compagnies d'assurance actuellement agréées au Mali, quatre appartiennent à des groupes d'assurance internationaux: Saham Mali fait partie du groupe marocain antérieurement appelé Colina, qui opère dans 22 pays africains ; Allianz Mali fait partie du groupe allemand Allianz Group, qui opère dans 11 pays africains et 70 pays à l'échelle mondiale; NSIA Mali fait partie de la Nouvelle Société interafricaine d'Assurance, compagnie ivoirienne opérant dans 11 pays africains ; et SUNU Mali fait partie de French SUNU Assurance Holding, groupe français opérant dans 11 pays africains. Cette présence 7 Exemples de taux perçus dans les autres pays: Burkina Faso (membre de la CIMA): 1 % pour les assureurs-vie, 1,5 % pour les assureurs non-vie ; Bénin (membre de la CIMA): 0.75% pour les assureurs- vie, 1,5 % pour les assureurs non-vie; Togo (membre de la CIMA): 0,5 % pour les assureurs-vie, 2% pour les assureurs non-vie; Tunisie: 0,3 %; Maroc : 0,275 %;
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