Investor Presentaiton
Concernant la demande, la croissance a bénéficié de la bonne
tenue de l'ensemble de ses composantes.
La consommation finale (+4,6%) a bénéficié de la hausse des
revenus des ménages aussi bien du privé que du public et de la
création d'emplois. La hausse des revenus des ménages du public a
résulté (i) de la poursuite du déblocage, tous les deux ans des
salaires, commencé en 2013, pour l'ensemble des fonctionnaires et
(ii) de la poursuite des promotions aux grades supérieurs A5, A6,
A7 dans tous les emplois de la fonction publique. Concernant le
secteur agricole, des efforts ont été consentis par le Gouvernement
pour la poursuite du respect de son engagement visant à assurer des
revenus stables aux producteurs, grâce notamment à la fixation d'un
prix garanti bord-champ représentant au moins 60% du prix Coût,
Assurance et Fret (CAF) de référence.
Quant aux investissements (+11,8%), ils ont été soutenus par le
renforcement des outils de production dans le secteur manufacturier
et la bonne tenue des BTP. Les BTP ont été alimentés par les
chantiers publics portant sur les infrastructures économiques,
notamment la construction du 4ème pont d'Abidjan, du barrage de
Gribo Popoli, de l'autoroute Yamoussoukro-Tiébissou, de
l'échangeur << Amitié Ivoiro-Japonnaise » et de la Réhabilitation du
pont Félix Houphouët Boigny. Ainsi, le taux d'investissement
global est ressorti à 21,1% avec un taux d'investissement privé de
15,7%.
Au niveau des échanges extérieurs, les importations de biens et
service ont progressé de 1,0% en 2019 contre 13,8% en 2018 sous
l'impulsion des besoins de l'économie. Les exportations de biens et
services ont été en hausse de 18,6% en 2019 après 1,5% en 2018 en
relation avec la bonne tenue de l'agriculture d'exportation, des
industries agroalimentaires et des produits pétroliers.
La situation des finances publiques est caractérisée en 2019 par
une bonne tenue des recettes totales et dons par rapport à 2018 et
une exécution des dépenses totales et prêts nets orientée
principalement vers l'amélioration du cadre de vie des populations
et le renforcement des bases de la croissance économique.
Les recettes totales et dons sont ressortis à 5 158,4 milliards en
2019, en hausse de 8,3% par rapport à 2018, comportant 4 883,5
milliards de recettes intérieures et 274,9 milliards de dons.
Les recettes fiscales sont évaluées à 3 972,3 milliards, en hausse de
321,2 milliards (+8,8%) par rapport à 2018. Cette performance est
attribuable à la fois aux recettes intérieures et de porte.
Par Régie Financière, les réalisations se présentent comme suit:
✓ DGI : 2 110,3 milliards (+167,1 milliards);
✓
DGD: 1 850,0 milliards (+153,3 milliards);
✓ Trésor 12,1 milliards (+0,8 milliard).
Les recettes non fiscales sont ressorties à 678,1 milliards en 2019
contre 635,6 milliards en 2018, soit une hausse de 42,5 milliards,
essentiellement due aux recettes de services (+9,1 milliards).
Les dons ont été mobilisés à hauteur de 274,9 milliards contre 246,2
milliards en 2018, soit une hausse de 28,8 milliards.
Les dépenses totales et prêts nets ont été exécutés à hauteur de
5 943,9 milliards au terme de l'année 2019 contre 5 708,3 milliards
en 2018, soit une hausse de 235,6 milliards (+4,1%). Dans le détail,
la hausse des dépenses s'explique principalement par :
les dépenses de personnel qui se sont établies à 1703,0
milliards contre 1 621,9 milliards en 2018, soit une
augmentation de 81,1 milliards (+5,0%). Cette évolution
Rapport Économique et Financier pour le projet de Loi de Finances 2021
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