Investor Presentaiton
La thèse d'investissement
2.1.2 Données socio-économiques
La population du Niger est principalement rurale et dispersée, ce qui justifie l'intérêt du Gouvernement
pour les systèmes électriques hors réseau.
Evaluée à 17,2 millions par le 4º Recensement Général de la Population et de l'Habitat effectué en
2012, la population de Niger est estimée à plus de 21 Millions en 2018 et se caractérise par :
Une croissance démographique de 3,83%
☐
☐
☐
une densité de 17 Habitants au Km²;
une proportion élevée de jeunes (19% âgés de moins de 5 ans et une personne sur deux âgée de
moins de 15 ans);
une répartition de 49,7% d'hommes et 50,3% de femmes ;
un taux d'urbanisation faible mais en progression constante.
Le pays dispose de ressources naturelles importantes. Il est l'un des plus grands producteurs
d'uranium, étant classé 4° au monde. Les autres ressources naturelles importantes sont l'or, le fer et
le charbon. Il possède également quelques gisements de gaz et de pétrole, dont l'exploitation a
démarré en 2011. La production de 20.000 barils/jour, totalement destinée à la raffinerie de Zinder est
restée inchangé de 2011 à 2018. Mais un nouveau bassin pétrolier vient d'être découvert à KOUFRA
par la compagnie algérienne SONATRACH. Son exploitation pourrait commencer en 2019 pour fournir
90.000 barils/jour supplémentaires et porter ainsi la production du Niger à 110.000 barils/jour.
Les principales données socio-économiques sont résumées dans le tableau suivant :
Tableau 3. Données socio-économiques nationales
Indicateur/Critère
PIB
Croissance du PIB
PIB par habitant
Revenu moyen par habitant
Part de la population sous le seuil de pauvreté
Source: World Bank (2017)
Valeur-Evaluation
8,12 milliards USD
5,2%
378 USD
420 USD
44,5%
2.1.3 Climat des affaires
En 2018, la croissance sera stimulée par l'investissement dans les infrastructures, l'accroissement de
la productivité agricole, ainsi qu'une hausse relative des prix de l'uranium, dynamisant sa production.
La mise en place d'une Facilité élargie de crédit avec le FMI en janvier 2017 (100 millions DTS sur
trois ans) permet de stimuler les investissements en infrastructure, rassure les investisseurs et
encadre l'aide au développement. Surtout ciblés sur les secteurs de l'énergie (barrage de Kandaji,
projet d'oléoduc depuis Agadem pour rejoindre l'oléoduc Tchad-Cameroun existant et projet de
pipeline entre le Niger et le Benin) et des transports (échangeur de Niamey), ces différents projets
devraient permettre de combler des lacunes en termes d'infrastructure et, par là même, d'attirer
d'autres investissements et augmenter les capacités de production. La hausse des prix de l'uranium
(31 % des exportations en 2015) devrait attirer de nouveaux investissements et stimuler la production.
Par ailleurs, les projets de développement d'infrastructures agricoles liés notamment à l'initiative 3N
(les Nigériens Nourrissent les Nigériens), devraient permettre une hausse de la productivité agricole.
Cependant, le climat des affaires reste soumis aux risques sécuritaires, climatiques et humanitaires.
Prospectus d'Investissement de l'Energie Durable pour Tous (SEforALL) du Niger
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