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Investor Presentaiton

la télécommunication, de l'hôtellerie, du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP). Au plan national, l'économie a bénéficié de la poursuite de la mise en œuvre du Plan National de Développement 2016-2020 dans un environnement marqué par (i) le maintien de la stabilité socio- politique, (ii) la consolidation de la gouvernance, (iii) l'engagement du Gouvernement au maintien d'un bon niveau de sécurité, (iv) un climat des affaires favorable, (v) la poursuite des réformes nécessaires à l'accompagnement efficace de l'économie et (vi) la continuité dans la politique volontariste d'investissement dans les secteurs moteurs de croissance. Ainsi, le taux de croissance est estimé à 6,2%, soutenu par l'ensemble des différents secteurs de l'économie. Tableau 1: Répartition du PIB par secteur d'activités en 2019 Primaire Secondaire Tertiaire Non Marchand Droits et taxes Croissance (%) Pondération (%) 5,3 11,5 4,9 4,0 5,0 PIB Total 6,2 15,6 20,1 47,6 9,3 7,4 100 Contribution à la croissance du PIB Source: MEF/DGE/DPPSE 0,8 2,3 2,3 0,4 0,4 6,2 En 2019, le taux de croissance de l'activité économique a été porté du côté de l'offre, par une croissance dans tous les secteurs. Le secteur primaire a connu une hausse de 5,3% imputable à l'agriculture d'exportation (+5,9%) et à la production vivrière (+2,8%). Ce secteur a bénéficié d'une part, de la poursuite et des retombées des investissements sectoriels dans le cadre, notamment du Programme National d'Investissement Agricole (PNIA 2) et de la Stratégie Nationale de Développement du Riz (SNDR) et d'autre part, de la redynamisation des organisations professionnelles dans le secteur du vivrier. Le secteur secondaire a progressé de 11,5%, soutenu par les BTP (+23,8%), les produits pétroliers (+19,0%), l'extraction minière (+17,5), l'énergie (+7,3%) et les industries agroalimentaires (+5,6%) malgré la baisse des autres industries manufacturières (-1,2%). Ce secteur, soutenu par les investissements publics et privés, a bénéficié (i) de l'augmentation des capacités de production, (ii) de nouvelles implantations industrielles, (iii) de la mise en œuvre du Programme d'amélioration de la compétitivité des entreprises de transformation du cacao et de l'anacarde et (iv) de la dynamique des demandes intérieures privées. Le secteur tertiaire s'est accru de 4,9%, grâce à l'ensemble de ses composantes, à savoir les transports (+5,5%), les télécommunications (+7,6%), le commerce (+4,9%) et les autres services (+4,2%). La dynamique au niveau des services est impulsée par (i) la construction et la réhabilitation d'infrastructures de mise à marché, (ii) l'identification et la délivrance de la carte de commerçant, (iii) les actions de lutte contre la cherté de la vie à travers l'amélioration de l'approvisionnement des marchés, (iv) les performances des secteurs primaire et secondaire et (v) le dynamisme de l'intermédiation financière. Du côté de la demande, la croissance est soutenue par la consolidation de la consommation finale (+4,6%) et par l'affermissement des investissements publics et privés (+11,8%). Pour ce qui est de la demande extérieure nette, elle a connu une évolution positive. En effet, les importations de biens et services ont augmenté de 1,0% sous l'impulsion des besoins de l'économie. Quant aux exportations de biens et services, elles ont enregistré une Rapport Économique et Financier pour le projet de Loi de Finances 2021 Page 8
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