Investor Presentaiton
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De nombreux maçons et menuisiers construisent des maisons par suite de la poussée
urbaine et de la destruction des vieux quartiers.
Les boulangers se sont installés dans presque tous les centres urbains où la consommation
du pain est générale. Ils ont organisé des circuits de distribution dans les campagnes.
Les cabaretiers-restaurateurs préparent des plats pour les travailleurs et les voyageurs.
· Les blanchisseurs entretiennent le linge.
Les innombrables réparateurs (de postes de radio, de montres) encombrent les abords des
marchés et des rues principales, de même que les photographes.
Si elles sont significatives d'un mode de vie urbain, bon nombre de ces activités n'ont
pas de poids économique bien lourd dans l'économie de la ville.
2.2. Les artisans traditionnels.
On retrouve dans les quartiers urbains les artisans qui ont une place précise dans la
société traditionnelle : tisserands, bijoutiers, forgerons et potières, sculpteurs sur ivoire.
Ils sont peu nombreux, se regroupent dans un quartier et travaillent souvent de façon
périodique, à l'époque de plus faible activité agricole. Peut-on penser qu'ils entreront dans le
cadre de l'économie urbaine à la suite du développement du tourisme et de l'engouement pour
les objets traditionnels? Seule la ville de Katiola a jusqu'à présent tenté de rationaliser et
organiser la production des poteries vendues sur les marchés de Bouaké et Abidjan.
Le secteur secondaire, qui prend des aspects très variés, a une place limitée dans les
villes ivoiriennes. L'industrie n'est implantée que dans quelques centres. Les divers métiers
artisanaux se retrouvent par contre partout.
LE MAINTIEN DES ACTIVITÉS AGRICOLES
Nous considérons ici le négatif de la fonction urbaine. Toutes les villes ivoiriennes peu-
vent, sous certains angles, être considérées comme de grands villages.
Le recensement des activités de type urbain dément bien cette impression mais il est
certain que le monde rural est toujours présent dans une ville africaine.
1. Cette permanence se mesure par la part des actifs agricoles dans la population active
totale (Annexe 1). Elle va de 10 % à Bouaké à plus de 50 % à Katiola ou Odienné. Elle est
fonction :
1.1. de la taille de la ville. Plus la ville est grande, plus la part des actifs agricoles à part
entière diminue;
1.2. de sa position géographique. Elle est importante dans le Nord et le Centre par suite de
la croissance récente des centres et de la fragilité de leur économie. Elle est plus faible en
zone forestière.
2. Le travail agricole est pour beaucoup une activité secondaire.
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Pour les femmes, la culture d'un champ ou d'une plate-bande maraîchère, la vente de
leurs produits au marché sont des activités quotidiennes.
En dehors de leur activité principale, les hommes défrichent souvent un champ et
font une plantation. Cette habitude s'étend aux fonctionnaires résidents ou à ceux qui,
originaires d'une ville, y font travailler un champ pour eux.
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