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Investor Presentaiton

La situation monétaire en 2019 est caractérisée par une progression de la masse monétaire au sens large (M2) (+10,8%%; +1 046,4 milliards) portée par les actifs extérieurs nets (+22,9%; +465,4 milliards), les créances nettes sur l'administration (+20,4%; +473,4 milliards) et les créances nettes sur l'économie (+6,1%%; +426,0 milliards). S'agissant des différentes réformes structurelles, elles se sont poursuivies au cours de l'année 2019, pour consolider le dynamisme économique entamé depuis 2012. Ces réformes ont visé les objectifs spécifiques (i) de politique sociale et d'emplois, (ii) de politique budgétaire et d'administration fiscale, (iii) de gestion de la dette publique et (iv) de renforcement de l'appareil statistique. Estimations des performances économiques et financières en 2020 L'économie mondiale, en 2020, devrait baisser de 4,7% après une hausse de 2,8% en 2019. Ce profil de croissance résulterait d'une détérioration de la croissance aussi bien dans les pays avancés (-7,4%) que dans les pays émergents et en développement (-2,8%), en lien avec la pandémie de Covid-19, sur fond de tensions commerciales entre pays avancés. Le repli de l'économie mondiale est lié notamment (i) à la nette diminution de la production et de la consommation des services, (ii) à la faible mobilité des personnes, (iii) à la mise à rude épreuve du marché du travail, (iv) à la contraction du commerce mondial et (v) au fléchissement de la demande mondiale. Dans la zone UEMOA, la croissance économique connaîtrait une décélération pour s'afficher à 2,4% contre 6,1% en 2019, imputable aux effets négatifs de la crise sanitaire sur les économies des Etats de l'Union, consécutifs notamment, aux mesures de confinement, de fermeture généralisée des aéroports, des frontières terrestres et du ralentissement d'activités sur les chaînes de production. Au niveau national, l'activité économique continue de tirer avantage de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) 2016- 2020. Toutefois, la propagation de la Covid-19, dont le premier cas de contamination a été enregistré le 11 mars 2020, a eu des conséquences néfastes sur l'activité économique. En effet, face à l'ampleur de la crise sanitaire, le Gouvernement a adopté une série de mesures visant à réduire la propagation du virus et à protéger la population. Il s'agit notamment de restrictions d'accès au pays, du confinement de la population, de la distanciation physique et de la fermeture des commerces non essentiels. Cependant, ces mesures de lutte affectent le secteur réel à travers la demande et l'offre de biens et services. Ainsi, la croissance économique devrait s'établir à 1,8% en 2020 contre 6,2% en 2019 en raison des effets de la crise sanitaire de la Covid-19 sur l'ensemble des secteurs. Au vu de l'évolution de la conjoncture à fin juin 2020, la croissance reposerait essentiellement du côté de l'offre sur les secteurs secondaire (+1,6%) et tertiaire (+1,8%). Quant au secteur primaire, il devrait connaître une baisse de 1,3%. En effet, le secteur primaire (-1,3%) souffrirait du repli des productions de cacao (-8,3%) et de café (-10,1%). Ce repli serait lié au repos végétatif dû au cycle de production ainsi qu'aux mesures prises par le Gouvernement pour rationaliser l'exploitation des ressources forestières et préserver le couvert végétal du pays. Le secteur secondaire progresserait de 1,6% contre 11,5% en 2019. Cette progression serait en lien avec la hausse des BTP (+6,0%) et de l'énergie (+11,1%) en dépit de la baisse des produits pétroliers Rapport Économique et Financier pour le projet de Loi de Finances 2021 Page 10
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