Investor Presentaiton
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meilleurs résultats seraient récompensées et les autres auraient intérêt à déployer de plus
amples efforts. Les consommateurs obtiendront les informations dont ils ont besoin pour
prendre des décisions d'achat de polices d'assurance fondée, dans un climat de plus grande
confiance, et ils noteront que l'organe de contrôle des assurances s'emploie également à
leur assurer un traitement équitable.
59.
Recommandation 2: fournir une assistance technique et des ressources
financières à l'organisme de contrôle des assurances pour améliorer la protection et
l'information des consommateurs, la sensibilisation aux produits d'assurance et la
compréhension de ces derniers. Si la définition du mandat d'un organisme de contrôle
des assurances dûment habilité est une condition nécessaire à l'amélioration de la qualité
du service et de l'appréciation par le public des assurances au Mali, il est nécessaire de
dégager des ressources financières nécessaires pour pouvoir mettre en œuvre les systèmes
requis (par exemple pour collecter, éditer et publier les informations pertinentes). Les
initiatives poursuivies pour renforcer les pratiques sur le marché, par exemple l'utilisation
de Déclarations des conditions essentielles et de Codes de conduite, doivent être guidées
par l'organe de contrôle qui bénéficiera d'une assistance technique à cette fin. Pour pouvoir
être utilement adoptées, les nouvelles réglementations de la CIMA pour le Mali doivent
être bien communiquées et expliquées à tous les intervenants. Il serait également
souhaitable qu'un appui financier puisse être accordé aux fins du renforcement des
compétences spécialisées du personnel de l'organisme de contrôle en matière de
comptabilité (fiscale), et que le personnel puisse travailler avec le Conseil National de la
Comptabilité pour accroître la cohérence de la comptabilité des intermédiaires d'assurance.
Diverses initiatives ambitieuses (comme la création d'un nouvel assureur par le secteur de
la microfinance, ou Financement agricole et rural de Desjardin au Mali) ont besoin de
compétences spécialisées et/ou de financement extérieurs, et des bailleurs de fonds
pourraient souhaiter soutenir le renforcement du contrôle des assurances, en particulier
dans le contexte du développement de la microassurance. Si le cadre réglementaire de la
microassurance est établi par la CIMA, le contrôle de ce nouveau domaine d'activité
nécessite l'adoption de nouvelles démarches par les contrôleurs qui, dans d'autres pays,
s'appuie sur une assistance technique qui leur permet de répondre aux nouvelles exigences.
60.
Recommandation 3: formaliser l'assurance décès et incapacité des
emprunteurs. S'il est compréhensible que, dans le passé, les prêteurs aient préféré
constituer des << fonds de garantie » internes informels pour se couvrir de risque de défaut
de remboursement de prêts par suite du décès ou de la capacité de leurs emprunteurs, cette
pratique est manifestement contraire aux réglementations en vigueur. D'autres pays de la
CIMA, comme le Sénégal, ont pris des mesures déterminées pour éliminer cette pratique.
Le marché des assurances au Mali est compétent pour répondre aux besoins des prêteurs ;
sachant que le nombre d'assureurs-vie devrait augmenter, le marché devrait aussi se
diversifier dans une mesure suffisante pour offrir des choix réels. Les prêteurs et les
assureurs devront, au départ, faire tous ses efforts pour assurer le succès de leur
collaboration. Les assureurs pourraient devoir renforcer leurs capacités, notamment pour
traiter avec la clientèle des institutions de microfinance qui exigent des documents
différents, et qui ont des procédures de souscription et de traitement des demandes
d'indemnisation différente ; étant donné la situation du secteur de la microfinance, les
assureurs devront en outre savoir quelles sont les IMF qui seront des partenaires fiables.
Les banques et les IMF peuvent demander à bénéficier d'une plus grande transparence etView entire presentation