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Encadré: Impacts de la COVID-19 sur l'activité économique en Côte d'Ivoire
La Côte d'Ivoire, à l'instar de la plupart des pays du monde entier, est confrontée à la crise sanitaire, liée à la pandémie du coronavirus
(Covid-19). Cette crise sanitaire a précipité une crise économique résultant notamment des strictes mesures d'endiguement et
d'atténuation que le pays a dû prendre pour limiter la propagation de la Covid-19, perturbant ainsi la production et réduisant la
demande globale. De nombreux secteurs clés de l'économie sont affectés, notamment les exportations de produits agricoles, les
importations, les BTP, le tourisme, le commerce, l'hôtellerie, la restauration, le transport et l'industrie manufacturière qui subit la
baisse des flux physiques et financiers de capitaux étrangers.
Sous les hypothèses cumulatives d'une maîtrise de la pandémie à fin décembre 2020, d'une reprise graduelle de l'activité au second
semestre et de la fin des perturbations des circuits d'approvisionnement, l'accès aux débouchés à fin décembre 2020 et de la mise en
œuvre efficace des différentes mesures prises par l'Etat et la Banque Centrale, le taux de croissance estimé initialement à 7,2% pour
l'année 2020 s'établirait à 1,8%, soit une perte de 5,4 points de pourcentage.
La traduction chiffrée de cette contraction du PIB se décline comme suit:
Le secteur primaire devrait connaître un fléchissement de 1,3% contre une baisse de 1,1% initialement prévue suite à une croissance
moindre de l'agriculture vivrière (2,6%% contre 3,9% initialement prévu). Ce secteur fait face à des difficultés de commercialisation
de certains produits vivriers.
Au niveau du secteur secondaire, l'activité serait orientée à la hausse. Toutefois, des fragilités sont observées au niveau des BTP
(+6,0% contre +20,4% initialement prévu) et de l'activité de Raffinage (-26,9% contre -13,5% initialement prévu) qui subit plus
fortement la baisse de la demande aussi bien internationale que national. Ainsi, ce secteur devrait croître de 1,6% contre 11,5%
initialement prévu.
Le secteur tertiaire, quant à lui, plombé par les effets des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus, notamment sur les
transports (-1,8% contre +9,3% initialement prévu), le commerce (-0,6% contre +8,0% initialement prévu) et les autres services
(-1,1% contre +7,8% initialement prévu) devrait voir sa croissance évoluer de 1,8% contre 8,4% initialement prévue.
Les droits et taxes de subventions connaîtraient également une croissance moindre passant de 9,8% initialement prévu à 1,6% sous
l'effet de la pandémie.
Rapport Économique et Financier pour le projet de Loi de Finances 2021
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