Investor Presentaiton slide image

Investor Presentaiton

évolution de 18,6% en relation avec la bonne tenue, notamment de l'agriculture d'exportation, des industries agroalimentaires et des produits pétroliers. En 2019, la situation des finances publiques a été marquée par une bonne tenue des recettes totales et dons par rapport à 2018 et une maîtrise des dépenses totales et prêts nets orientés principalement vers l'amélioration du bien-être des populations et le renforcement des bases de la croissance économique. Les recettes totales et dons sont ainsi ressortis à 5 158,4 milliards en 2019, en hausse de 8,3% par rapport à 2018, comportant 4 883,5 milliards de recettes intérieures et 274,9 milliards de dons. Les recettes fiscales se sont établies à 3 972,3 milliards, en hausse de 321,2 milliards (+8,8%) par rapport à 2018. Il en résulte une pression fiscale de 12,2% (y compris les recettes affectées). Quant aux recettes non fiscales, elles ont atteint en 2019 le niveau de 678,1 milliards contre 635,6 milliards en 2018, soit une hausse de 42,5 milliards (+6,7%), essentiellement due aux cotisations de sécurité sociale (+30,4 milliards) et aux recettes de services (+9,1 milliards). S'agissant des dépenses publiques, bien que maîtrisées, elles ont connu une hausse de 238,6 milliards (+4,1%) par rapport à 2018. Cette augmentation est relative à l'accroissement des dépenses de personnel (+81,1 milliards; +5,0%) et des dépenses de fonctionnement (+55,9 milliards; +5,1%). Cette hausse est toutefois amoindrie par les dépenses d'investissement (-48,0 milliards; -3,1%). En définitive, les dépenses totales et prêts nets ont été exécutés à hauteur de 5 943,9 milliards en 2019 contre 5 708,3 milliards en 2018. La progression des dépenses de personnel tient compte des avancements indiciaires et des recrutements dans les secteurs clés tels que l'éducation et la santé. Concernant les dépenses d'investissement, leur baisse s'explique par un recul des dépenses d'investissements financés par des prêts projets. La maîtrise des dépenses publiques a entraîné une amélioration du déficit budgétaire qui est passé de 2,9% du PIB en 2018 à 2,3% du PIB en 2019. Pour couvrir ce déficit, le recours aux marchés sous régional et international a permis de mobiliser 1 486,6 milliards. En ce qui concerne les paiements extérieurs, ils ont enregistré un solde global excédentaire de 465,4 milliards en 2019 après le solde excédentaire de 284,6 milliards obtenu en 2018 traduisant une entrée nette de réserves de change. Cet excédent est imputable à l'importante mobilisation de ressources extérieures de l'Administration Publique. Le compte des transactions courantes a enregistré un déficit, correspondant à 1,8% du PIB, après celui de 3,6% en 2018. Ce résultat provient des soldes déficitaires structurels des services et des revenus, dans un contexte de dégradation de la balance des biens. S'agissant des services, le déficit s'est amoindri, en relation, principalement, avec la diminution des importations de services techniques dans les secteurs de l'extraction de l'or et du pétrole brut. Le déficit des revenus est ressorti plus élevé de 3,5%. Il résulte de l'accroissement des paiements des revenus d'investissements, de l'augmentation des dépenses au titre des contributions de l'Administration Publique au fonctionnement des organisations internationales et de la hausse des paiements des transferts personnels vers l'étranger. Rapport Économique et Financier pour le projet de Loi de Finances 2021 Page 9
View entire presentation