Investor Presentaiton
Le repli des exportations découle d'une diminution des ventes en
valeur de produits de l'« agriculture industrielle et d'exportation >>
(-3,3%), des « produits manufacturés » (-16,0%) et des « produits
miniers » (-3,5%). Les volumes de ces groupes de produits ont reculé
respectivement de 5,1%, 7,9% et 0,8%.
Concernant les ventes des produits de la première transformation,
elles croissent de 3,9% sous l'effet d'une hausse des prix (+7,6%)
supérieure à la baisse des volumes (-3,5%).
Les produits de « l'agriculture industrielle et d'exportation >>>
pâtissent principalement d'une baisse des volumes exportés de noix
de cajou (-18,7%) et de coton masse (-47,4%). Les ventes en valeur
de fèves de cacao ont, quant à elles, crû de 2,9% malgré la baisse des
volumes de 3,3%.
S'agissant des produits de la première transformation »>, la
hausse des ventes en valeur provient essentiellement de celles du
<< cacao transformé » (+7,5%) portées par une progression des prix de
8,5%.
La baisse des exportations en valeur de produits manufacturés
s'explique principalement par le retrait des ventes de «<produits
pétroliers autres que le pétrole brut » (-21,4%) suite à une baisse des
prix (-13,3%) et des quantités vendues (-9,3%).
Quant aux produits miniers, ils sont principalement impactés par le
repli des ventes de « pétrole brut » (-52,3%) en lien avec une chute
des volumes et des prix respectivement de 36,1% et de 25,3%.
Le recul en valeur des importations de 4,3% est essentiellement lié à
celui des biens de consommation (-11,1%) qui pâtissent de la chute
des volumes importés (-9,0%) et des prix (-2,3%). Les achats de biens
intermédiaires et d'équipement ont connu, quant à eux, une hausse en
valeur respectivement de 0,7% et 5,1% malgré la baisse des prix de
8,8% et 5,6%.
Les importations de biens de consommation en valeur chutent du
fait du reflux des achats des produits alimentaires (-8,4%) et des
<< autres biens de consommation » (-13,1%). Il s'agit principalement
du « riz » (-38,3%) et des « produits pétroliers autres que le pétrole
brut » (-40,0%).
Quant aux biens d'équipement, leur hausse en valeur découle
essentiellement des acquisitions de << machines électriques >>
(+23,7%), de « Matériels de transport routier sauf véhicules de
tourisme » (+6,2%) et de « machines mécaniques » (+1,8%).
S'agissant des importations de biens intermédiaires, elles profitent
essentiellement de la progression en valeur des approvisionnements
en pétrole brut (+17,9%).
II.9- Les finances publiques
Au premier semestre 2020, la situation des finances publiques est
caractérisée par un bon niveau de recouvrement des recettes et une
sous consommation des dépenses totales et prêts nets par rapport aux
objectifs du programme économique et financier.
Les recettes et dons sont ressortis à 2 375,1 milliards pour un objectif
de 2 320,5 milliards, soit une plus-value de 54,6 milliers en lien avec
le dynamisme des recettes fiscales et des recettes non fiscales.
Cependant, ces bons niveaux de recouvrement sont amoindris par le
niveau de mobilisation des dons qui est en deçà de l'objectif.
Les recettes fiscales atteignent 1 975,9 milliards contre une prévision
de 1 864,3 milliards, soit une plus-value de 111,6 milliards attribuable
Rapport Économique et Financier pour le projet de Loi de Finances 2021
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